Il y a un an et demi, j'ai passé une matinée précipitée à ranger ma chambre universitaire, enfin juste la partie qui serait visible sur une webcam Skype, pendant que je préparais mon entretien avec Mômji.
J’avais postulé pour un poste de communication online d’une durée de six mois qui me permettrait de travailler dans les bureaux de Mômji aux côtés de l’équipe et directement avec la communauté des baby-sitters. Je me suis entretenu pendant une heure avec Alice, qui serait mon patron, en français et quelques jours plus tard, j'avais été accepté pour le poste.
En juillet, je suis entré pour la première fois dans les nouveaux bureaux de Mômji, dans le 12ème arrondissement de Paris. Nerveux, j'ai rencontré mon équipe, ainsi qu'Antoine et Julien (les co-fondateurs de la société), et j'ai commencé à m'installer.
C'était il y a un an, et maintenant, je repense à mon expérience de six mois avec Mômji comme l'une des plus surréalistes de ma vie. Les amis que je me suis fait au sein de l'entreprise, les expériences que j'ai vécues et les innombrables compétences acquises grâce à mon travail restent avec moi aujourd'hui. Au cours de mon stage, je me souviens d’avoir écrit pour le site Web quelques articles dans lesquels j’évoquais les expériences d’expatriation d’Antoine et Julien, ce qui les a amenés au désir de partager la langue et la culture le plus largement possible.
C’était une philosophie à laquelle j’ai toujours adhéré lorsque je travaillais chez Mômji, mais maintenant que j’ai quitté Paris et que j’ai réfléchi à mon séjour dans la capitale française, j’ai moi aussi perçu mon expérience à l’étranger comme quelque chose de tellement positif que je veux encourager les autres à le faire.
Fondamentalement, c’est ce que Mômji est là pour faire. Chaque jour, des milliers de familles accueillent chez elles une baby-sitter de langue étrangère et de nouveaux liens avec l’enfant et la famille sont créés. Je n’ai peut-être jamais gardé les enfants, mais c’est aussi la même culture d’échange qui anime l’équipe du siège de l’agence.
Durant mon travail, je me suis fait des amis pour la vie qui viennent de partout dans le monde. Une femme de 37 ans de Los Angeles avec l'esprit ouvert, a vu tout le monde, des jeunes étudiants Erasmus comme moi aux employés de longue date se disputer la place à côté d'elle à la table du déjeuner. En fait, après son expérience au sein de la société, elle était tellement motivée par la découverte de nouvelles cultures qu'elle a économisé assez d'argent pour partir dans une inoubliable exploration de l'Europe tout au long d'un mois avant de retourner dans les États. J'ai rencontré une autre étudiante britannique qui faisait la même expérience d’année à l’étranger que moi et qui avait été plongée dans le tréfonds de la culture parisienne, ce qui a créé une amitié qui m'a amené à lui rendre visite en Italie plus tôt cette année. Ce ne sont que deux des 40 personnes fortes qui font bouger Mômji.
Et en plus de toutes les connexions internationales, je me suis fait un groupe d'amis français qui m'ont aidé à perfectionner la langue et m'ont montré comment vivre comme un vrai parisien. Maintenant, quand je visite Paris, j'ai l'impression d'avoir un espace dans la ville. Je retrouve mes anciens collègues et j’ai des restaurants et bars locaux que je peux recommander à tous les amis qui envisagent de traverser la Manche.
De loin, la meilleure façon de découvrir un nouveau pays est avec les habitants. Cela semble évident, mais tant d’étudiants Erasmus que je connais restent avec d’autres étudiants étrangers et vivent dans leur propre bulle. C’est une excellente façon de s’amuser, j’ai fini dans un cycle d’étudiants Erasmus plus tôt cette année à Barcelone et bien que j’ai adoré, c’est loin d’être la même expérience que celle que me donnait Mômji à Paris. Il est très important de vous intégrer au quotidien d'une ville. Et la façon dont Mômji établit des liens inestimables entre les locuteurs étrangers et les familles françaises est un moyen de le faire, de sorte que vous aurez du mal à le trouver ailleurs.
Cela peut être une expérience décourageante, vous laissant comme un poisson hors de l'eau. Les événements constituent un autre aspect important de la vie de Mômji. Même si Antoine Gentil travaille fort, personne ne connaît une fête comme lui. Dans mon rôle, j’ai eu la chance de travailler aux côtés d’Antoine et Noëlle, la responsable des communications offline, pour organiser certains des Wine & Cheese que vous connaissez peut-être. Rencontrer les différentes gammes de babysitters et d’enseignants, et entendre parler de leurs efforts pour réussir leur passage en France devant un verre ou trois de vin était toujours un travail qui ne semble pas être du travail.
J’ai aussi eu la chance d’organiser des événements internes, rassemblant une raclette de 40 personnes pour Noël au bureau avec une autre stagiaire est une fête qui devrait probablement être collée sur ma tombe. S'asseoir avec Antoine dans une salle de réunion, regarder des vidéos YouTube sur la cuisson de 16 kg de pommes de terre au micro-ondes est l'un des souvenirs les plus étranges et un qui ne manque jamais de me faire rire aujourd'hui.
Mon expérience chez Mômji a été constituée d’innombrables moments comme celui-là avec des gens que je n’aurais tout simplement pas rencontrés ailleurs. Appeler mes six mois à Paris un changement de vie est un cliché qui semble impossible à croire, mais c’était vraiment cela.
